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samedi 10 avril 2021

(Pr, Vu) Isaline. Grandir en espérance... face à la mort

Quelques éléments du culte 2 10 16

Lecture: Marc 5, 21-43 raconté

(Dialogue avec les enfants)
La mort, l’avez-vous vécue? La mort d’un animal ou de quelqu’un que vous connaissez bien?
Qui est d’accord de nous en parler?
C’était comment, pour vous?

(Mettre en évidence qu’il y a beaucoup de manières différentes de réagir, face à la mort. Aucune manière n’est “bonne” ou “mauvaise”. Parce que les situations sont très différentes les unes des autres. Âge, maladie ou accident, si on s’y attend ou pas...
Et puis, il y a aussi notre relation avec Dieu et avec Jésus qui peut changer nos sentiments devant la mort...)
   


L’histoire de Jésus veut nous dire quelque chose, à propos de la mort.
Qu’est-ce qu’il veut nous dire?
Mais d’abord, une question: est-ce que Jésus est mort? Est-ce qu’il a passé par la mort?

(Mettre en évidence qu’il est mort, puis ressuscité; i.e. qu’il est réellement mort, complètement mort. Mais qu’après la mort, il vit encore. Et que, grâce à lui, nous aussi: après notre mort, nous ressusciterons).
Attention: ça n’empêche pas la mort, tout le monde doit passer par là. Mais ça nous dit qu’après la mort, il y a une autre vie qui nous est redonnée.
Attention encore: ce n’est pas une autre vie dans un autre corps, non. Après ma mort, ce sera toujours moi, Jean-Jacques. Mais il y aura une différence, c’est que tout ce qui est vieux en moi, tout ce qui est fragile ou foutu, ce sera remis à neuf!

Comment ça se passera?
Comment c’est possible?
Comment je serai?
Eh bien, ces questions, nous n’en avons pas les réponses. On ne sait pas.
Mais la seule chose qu’on sait, c’est que ce sera mille fois mieux que dans cette vie. Des millions de fois mieux, même!

C’est ce que nous dit un autre passage biblique, dans la lettre aux Corinthiens (chap. 15): après la mort, nous serons très très différents de ce que nous sommes aujourd’hui, dans cette vie. Aussi différents qu’une fleur est différente de sa graine.
Par exemple, le tournesol. Je demande à Patrick de nous montrer sur l’écran des graines de tournesol. ... 


C’est petit, ça n’est pas spécialement beau, ça n’a pas de couleurs. ...

Je demande maintenant à Patrick de nous montrer sur l’écran des fleurs de tournesol. ...   


Vous voyez la différence! C’est grand (presque plus grand que moi, parfois!); c’est coloré, c’est vivant, ça se tourne en direction de la lumière du soleil...

Eh bien, dit la Bible, ce que nous serons après la mort sera aussi différent de ce que nous sommes maintenant que la fleur du tournesol est différente de sa graine. Nous serons mille fois plus grands, plus beaux, plus colorés et vivants!

Nous resterons vivants. C’est ce que raconte aussi, en d’autres termes, cette jolie histoire d’enfant, qui sera notre conclusion:


“Isaline est venue chez son Grand-Papa, le jour de ses 7 ans. À peine arrivée, elle court au fond du jardin. Grand-Papa, lui, marche lentement à cause de ses jambes fatiguées et de ses rhumatismes. Chaque année, au moment de l’anniversaire d’Isaline, le cerisier est couvert de magnifiques fleurs blanches. C’est son arbre préféré.

Mais voilà qu’aujourd’hui, le cerisier... a disparu! Il est où?

- Ecoute, répond Grand-Papa, il est tombé. Tu sais, il était très vieux... Il est mort.

Isaline serre la main de Grand-Papa. Ils se regardent.

- Mais, fait Isaline, toi aussi, tu es très vieux. Tu vas mourir?

Elle se souvient comme elle a pleuré quand son petit chat est mort. Elle aime tant son Grand-Papa...

- S’il te plaît, Grand-Papa, ne meurs pas!

-Tout ce qui est vivant doit mourir un jour, répond le vieil homme. Même si cela rend triste. Mais tu sais, la mort est un nouveau commencement.

Déjà, Grand-Papa s’est mis à creuser le sol avec sa bêche.

- Oh, fait Isaline, regarde: un dirait un noyau de cerise!

C’est bien un noyau de cerise, fendu par le milieu. On voit un germe qui sort de cette fente.

- C’est une jeune pousse en train de s’enraciner dans le sol, explique Grand-Papa. Elle va grandir, et devenir un nouveau cerisier. Dans quelques années, l’arbre fleurira et donnera de belles cerises noires.

Isaline sourit, un peu consolée:

- On va le replanter, Grand-Papa?"


Amen.


  




(Pour les adultes)

Notre thème dit “Grandir en espérance”.
Il ne s’agit donc pas seulement de se consoler de la mort et d’attendre les bras croisés la résurrection des boutons de guêtres...
Il s’agit de laisser l’espérance travailler en nous pour nous transformer.

Pour nous aider à comprendre comment “Grandir en espérance”, écoutez cette histoire. Elle est pour les adultes, mais c’est un conte, et les enfants peuvent l’écouter aussi, ils y trouveront sûrement du plaisir!

Il était une fois deux jeunes filles. Et, comme dans tous les contes, ces deux jeunes filles n’avaient qu’un seul rêve: elles attendaient le Prince Charmant!
L’une s’appelait Delphine, et l’autre Barbara.


Or, un jour, elles reçoivent un message: “Tenez-vous prêtes, leur dit ce message, ce soir, le Prince vous invite à une fête. Il va venir vous chercher.”


-Oh, dit Delphine, c’est merveilleux! Le Prince m’invite! Peut-être qu’il me trouve belle, peut-être qu’il m’aime!
-Oui, fait Barbara. Mais quand va-t-il venir? Il aurait pu le préciser. Et puis, qu’est-ce que je vais faire, en attendant?


Delphine se prépare. Elle met sa plus belle robe. Ensuite, de la joie déjà plein le coeur, elle fait du feu dans la cheminée. Mmmmmh, c’est bon!
Barbara, elle s’inquiète: sa coiffure ne va pas, elle recommence. Et puis, c’est sa robe, qu’elle décide de changer. Mais l’autre n’est pas assez bien non plus...


Delphine, près du feu, voit tout à coup une... une araignée. D’habitude, elle en a peur. Mais ce soir, toute à la promesse de la fête, elle la regarde autrement. Mais c’est joli, une araignée! Elle a plein de reflets de toutes les couleurs, comme les flammes dans la cheminée.


Soudain, un grand brouhaha vient du dehors. Une troupe joyeuse de jeunes gens et de jeunes filles passe tout près. Delphine sort: “Ohé, leur crie-t-elle, venez chez nous, il y a du feu, il fait bon!”
Les jeunes entrent. “Barbara, tu viens?”
-Non, répond la soeur, je veux rester à la fenêtre, je dois guetter le Prince, quand il arrivera.


Delphine, avec ses nouveaux amis, s’amuse et danse toute la nuit. Et, au matin, elle reconnaît, juste à côté d’elle... oui, elle reconnaît le Prince, qui a enlevé son déguisement. Il a fêté toute la nuit, avec elle!!
Pendant ce temps, Barbara, triste, déçue, s’est endormie à sa fenêtre: pour elle, le Prince n’est pas venu.

   


J’aime ce conte, qui nous parle de l’espérance. Et de l’impact de nos espérances sur notre vie.
Ce que nous attendons (que ce soit l’Amour, ou la Paix, ou la réussite, peu importe), ce que nous attendons, nous pouvons, comme Delphine, commencer à le réaliser. Nous pouvons l’anticiper. Elle allume du feu; elle regarde l’araignée avec bonheur; elle invite les jeunes qui passent... La promesse du Prince la met en route, et cela changera sa vie.
Barbara, au contraire, attend de manière négative. Irritée par l’annonce imprécise, elle finira par passer à côté de la fête.

Voilà, chers amis. Voilà comment Dieu veut nous transformer, nous faire grandir par l’espérance qu’il nous offre, en Jésus Christ.
Puissions-nous, nous aussi, connaître et vivre, du dedans, le Bonheur que nous propose son espérance.
Amen


  Jean-Jacques Corbaz  



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